C’est vers l’âge de 5 ans que mon oncle Gilles m’amena à la pêche pour la première fois. Nous étions allés au lac Mahon pêcher la barbotte.
Je fus émerveillé de constater que l’on pouvait prendre autant de poisson en un après-midi. J’ai même capturé un poisson tout rond avec de superbes couleurs. C’est un crapet soleil me dit-il. Wow!!!
Les années passèrent, à 12 ans, alors que je débutais mes études secondaires, j’ai rencontré Michel Lacroix qui était un mordu de pêche. Ce ne fut pas long qu’une amitié s’installa et dure depuis plus de 50 ans. Au moindre congé, nous nous empressions d’aller taquiner le poisson de la rivière des Outaouais à partir du bord et parfois sur l’eau avec la chaloupe de son père.
Des heures et des heures de plaisir!!! Même si parfois ça ne mordait pas beaucoup, nous étions à la pêche et ça, c’était un pur bonheur. Nous nous imaginions des scénarios de toutes sortes …
Âgé de 16 ans, ce fut pour moi le summum.
Le début de la pêche dans la Réserve faunique de La Vérendrye sur la Rivière Gens de Terre avec mon oncle Gilles. Passer de 3 à 4 jours en camping et de prendre du doré et du brochet …
Je devais en apprendre plus à propos de ce sport. Donc, j’ai commencé à regarder les émissions de pêche à la télévision don Fish’on sur TV Ontario et là, j’ai compris !!! Ça m’a appris l’importance de la manipulation des poissons, de mieux comprendre comment les capturer, d’être sélectif si je voulais en garder pour consommation et surtout l’importance de respecter leur environnement.
À 28 ans, lorsque je suis devenu papa, il était clair que j’étais pour tenter de transmettre cette passion à mon fils Pascal!!!
J’ai commencé très jeune par lui faire regarder les émissions de pêche avec moi (C’était notre moment père fils) et aussi de lui apprendre le nom des espèces les plus courantes de la Rivière des Outaouais (Régions Aylmer- Luskville).
Au début, je faisais en sorte de pêcher des secteurs où il était certain de capturer du poisson, question de lui apprendre les rudiments de la pêche. Il avait près de trois ans lorsqu’il captura son premier beau poisson, c’était un achigan. Le tout immortalisé sur vidéo évidement.
Avec les années, je lui ai appris l’importance de bien prendre le temps de bien se renseigner à propos des règles qui sont en vigueurs selon la zone visée, de garder propres les sites de camping et de pêches, d’être sélectif en ce qui concerne les captures et la façon de les manipuler.
On ne garde que ce que l’on consommera. Le respect de la faune aquatique. L’importance de la remise à l’eau des gros spécimens car ils sont gage du futur de ce merveilleux sport. Ce sont eux les géniteurs.
Depuis plusieurs années, Pascal et moi avons chacun notre partenaire pour ces excursions depuis qu’il possède sa propre embarcation. Ça met un certain piquant … C’est du ressourcement pour nous tous!
Depuis quelques années, l’achigan est devenu aussi un rendez-vous de pêche avec Pascal.
J’avoue que c’est plus exigeant physiquement comme pêche.
Tout ces moments, génèrent des souvenirs qui n’ont pas de prix !!!!
En conclusion, nous nous sommes donné la mission de faire découvrir et d’initier une personne le plus souvent possible à la pêche. Aujourd’hui, mon fils Pascal à qui j’ai transmis cette passion pour la pêche ainsi que les valeurs qui s’y rattachent, a développé une grande expertise pour ce qui est de la pêche à l’achigan. Maintenant, c’est lui le Mentor qui m’apprend toutes ces différentes techniques de pêche à l’achigan et toutes les différentes technologies qui si rapportent.
Je suis très fier de constater tout le chemin parcouru, de la passion qu’il a pour ce sport ainsi son respect des valeurs qui s’y rattachent !!!
Bonne pêche!!!
Michel Rainville
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